Avec 610 000 personnes décédées en France en 2018, soit 3000 de plus qu’en 2017 et 16 000 de plus qu’en 2019, le nombre atteint « le niveau le plus élevé depuis la fin de la seconde guerre mondiale ».
En cause selon l’INSEE[1] qui vient de publier ces chiffres, une augmentation mécanique « depuis le début des années 2010, du fait de l’arrivée des générations nombreuses du baby boom (nées entre 1946 et 1974) à des âges de forte mortalité », ainsi qu’une épidémie de grippe « précoce et très longue ».
Sur cette année 2018, « seuls 24 % des décès ont lieu à domicile. Un peu plus de la moitié des décès (53 %) ont lieu dans un hôpital ou une clinique ». Les décès qui sont intervenus dans une maison de retraite, représentent 13 % des cas, 1 % dans des lieux ou voies publics. Le lieu de décès n’est pas précisé dans « 9 % des bulletins de décès ».
Combien de personnes sont-elles décédés des suites d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès ? L’article de l’Institut ne le précise pas.
[1] Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques – 610 000 personnes sont décédées en France en 2018, dont la moitié dans le département où elles sont nées.