Quarante ans après la naissance de Louise Brown, premier bébé éprouvette née d’une fécondation in vitro, une étude du Pew research Center of fertility treatment révèle que 33% des adultes américains reconnaissent qu’eux-mêmes ou une de leur connaissance a eu recours à un traitement de fertilité pour avoir un enfant.
Comme Louise Brown, on estime à 7 millions le nombre de bébés nés de procréation artificielle dans le monde. Un procédé qui selon John Belon un endocrinologue du Genesis Fertility Clinic de Brooklyn à New York requiert : « Un peu de science, un peu de magie et un peu d’inconnu ».
Selon l’enquête, certaines populations sont plus enclines à recourir aux techniques de l’assistance médicale à la procréation.
L’éducation est un premier facteur : 43% des bacheliers ont été « exposés » aux traitements de fertilité, mais le taux grimpe à 56% quand ils sont titulaires d’un diplôme d’enseignement supérieur.
La race et le niveau de vie influence aussi les comportements en la matière : en terme de revenus, les familles disposant des revenus de 75 000 $ ou plus sont plus concernées, sachant qu’un cycle de FIV coute en moyenne 10 000 $ et que toutes les assurances médicales ne prennent pas en charge les frais liés au recours à ces techniques.
Enfin, les femmes, 36%, sont un peu plus nombreuses à avoir été confrontées à ces questions que les hommes, 30%, révèle l’étude. Quand les femmes s’approchent de la ménopause, 9% des personnes interrogées déclarent qu’elles ont personnellement, ou bien une épouse ou un partenaire, eu recours à un traitement de fertilité.
En 2016, plus de 75 000 bébés sont nés aux Etats-Unis d’assistance à la reproduction. Environ 2% des naissances sont le résultat de techniques reproductives.
Abc News, Lindsey Jacobson (18/07/2018) – A third of US adults say they or someone they know has used fertility treatments: Study
The Financial, Gretchen Livingston (18/07/2018) – A third of U.S. adults used fertility treatments or know someone who has