A Saint-Louis dans le Missouri, les chercheurs du centre universitaire médical Vanderbilt ont identifié un anticorps capable de prévenir la transmission du virus Zika de la mère à l’enfant, pendant la grossesse.
D’origine humaine, cet anticorps, appelé « ZIKV-117 », a été introduit dans des cultures cellulaires exposées au virus Zika. Les chercheurs l’ont aussi injecté à des souris avant qu’elles ne soient infectées par le virus.
Les résultats sont prometteurs, puisque l’anticorps ZIKV-117 réduit les risques d’infection et la mortalité des animaux. Des tests menés chez des souris enceintes montrent que le risque de malformation du fœtus et de mortinatalité est également réduit.
Pour les auteurs de cette étude publiée dans Nature, ces résultats pourraient annoncer de nouvelles pistes de développement de vaccin contre le virus Zika. Après avoir travaillé sur les souris, les chercheurs ont annoncé le lancement d’expérimentations sur des primates (cf. Zika : Quelles voies de transmission entre la mère à l’enfant ?).
Le Quotidien du Médecin (Damien Coulomb) 07/11/2016