Les experts mandatés par la justice ont rendu leurs conclusions. Dans un premier temps, ils estiment que l’infirmier de 42 ans est dans un « état végétatif chronique irréversible » : « Vincent Lambert est dans un état d’incapacité fonctionelle psycho-motrice totale en 2018 comparable cliniquement à celui enregistré en 2014 », et ils ajoutent : « des éléments minimes d’aggravation ont été enregistrés ».
Cependant, ils considèrent aussi que l’alimentation et l’hydratation entérale du patient ne relèvent pas « de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable » et qu’il n’y a « aucune urgence » à prendre des mesures concernant sa condition médicale.
Ils concluent en faveur du transfert de Vincent Lambert dans un établissement spécialisé pour qu’il puisse accéder aux meilleurs soins « si le maintien au CHU de Reims s’avérait impossible pour des raisons autres que relevant de la simple technique médicale ».
Le tribunal administratif de Châlons-en-champagne examinera les suites à donner au rapport mercredi 19 décembre à 14 heures.
Afp (22/11/2018)