Député de la 8ème circonscription de l’Isère, Jacques Remiller a demandé que soit réalisé, dans le cadre du projet de loi sur les hôpitaux, un bilan approfondi de la pratique de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) "afin de comprendre les raisons profondes de la persistance d’un taux de réalisation élevé et d’évaluer l’impact des techniques utilisées".
"D‘une part, notre pays se distingue par un nombre d’interruptions volontaires de grossesse relativement élevé (plus de 200 000 par an), alors que le taux d’utilisation des contraceptifs y est parmi les plus élevés d’Europe (moins de 5% des femmes de 15 à 45 ans sexuellement actives et ne souhaitant pas avoir d’enfant déclarent ne pas utiliser systématiquement un moyen de contraception) et malgré le développement de la contraception d’urgence. (…) D’autre part, la question de l’IVG médicamenteuse est soulevée puisqu’il est précisé dans le rapport que celle-ci peut ne pas convenir à toutes les femmes (…)".
Cette proposition, présentée sous la forme d’un amendement, doit être signée par les députés qui le souhaitent avant lundi 9 février prochain.
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