Au Québec, le dépistage prénatal non invasif, ou test génomique prénatal non invasif (TGPNI), déjà déployé « dans d’autres provinces canadiennes » est « pour l’instant » proposé « à certains groupes de patientes enceintes présentant un risque plus élevé de trisomie 21 ». « Les femmes dont le TGPNI révèle certaines anomalies se verront proposer une amniocentèse afin de détecter à 100 % la trisomie 21. »
« Dans la première phase du déploiement, le test sera disponible dans deux établissements au Québec. De plus, seules les femmes qui participent aux Programmes québécois de dépistage prénatal pourront y avoir accès. » Par la suite, les autorités annoncent le déploiement « rapide » du test à travers la province. Une décision soulignée par l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ) qui indique qu’« étant donné le nombre important de femmes enceintes qui effectuent les premières étapes de leur dépistage prénatal dans les cliniques privées, il serait opportun d’en élargir la portée en le rendant disponible à ces patientes ».
Pour aller plus loin :
Dépistage de la trisomie 21 : nous courons tête baissée le risque de la déshumanité
Tests prénataux non invasifs : un marché estimé à 2319 millions de dollars d’ici 2027
« Nous avons tous la même valeur et nous devrions tous avoir la même valeur »
Trisomie 21 : de l’IMG à l’IVG
Index Santé (04/06/2020)