Selon CCTV America, le gouvernement colombien envisage la légalisation de l’avortement « sans exiger que les femmes justifient leur décision ». Le projet de loi, proposé par l’administration du président Juan Manuel Santos, « permettrait aux femmes de mettre fin à la grossesse dans les 12 premières semaines ».
La loi colombienne permet déjà l’avortement dans les 12 premières semaines de la grossesse, mais uniquement « si la vie ou la santé de la mère est en danger, s’il y a une déformation du fœtus et dans le cas de viol ».
La Fondation Oriéntame, qui « fournit des services de conseil médical pour les soins et la prévention en matière de santé sexuelle et reproductive », estime que 400 000 femmes ont recours à « des avortements illégaux en Colombie chaque année ».
Selon CCTV America, « si la loi est adoptée, la Colombie se joindrait à l’Uruguay, le Guyana et la Guyane française dans le groupe des pays d’Amérique du Sud où les avortements sont autorisés sur simple demande ».
CCTV America (20/11/2015)