Le Directeur du NIH[1] (National Institutes of Health), Francis Collins, a réaffirmé la position constante de l’Institut contre le financement public de la recherche impliquant la manipulation d’embryon humain.
Dans une déclaration publique ce 29 avril, Francis Collins a fait part de son inquiétude quant à l’annonce chinoise parue dans Protein & Cell le 18 avril dernier (cf. Synthèse Gènéthique du 23 avril 2015). Pour lui, la manipulation d’embryon humain “est universellement considérée comme une ligne à ne pas franchir”.
Il avait rédigé en 1996 la loi, connue sous le nom Dickey-Wicker amendement, interdisant le financement public de tous travaux impliquant la destruction d’embryons humains ou la création d’embryons humains à des fins de recherche[2].
[1] Le National Institutes of Health est une institution gouvernementale des Etats-Unis, s’intéressant à la recherche médicale et biomédicale, et rattachée au Département de la santé des États-Unis.
[2] Des lois ultérieures ont autorisé la recherche sur des cellules souches embryonnaires humaines.
Nature (Sara Reardon) 19/04/2015