L’Unesco a discuté hier, dans le cadre de la 33ème session de sa conférence générale, un projet de «Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme», afin d’encadrer la recherche scientifique. Le texte affirme : «Il est temps que la communauté internationale énonce des principes universels» pour «répondre aux dilemmes de plus en plus nombreux que la science et la technologie suscitent pour l’humanité et l’environnement». Mais le projet de déclaration ne parle ni du clonage ni de la procréation médicalement assistée…
Mgr Francesco Follo, chef de la Délégation du Saint-Siège à l’UNESCO, est intervenu à ce propos : « Il apparaît donc bien que l’aspect biologique n’est qu’une des dimensions de notre être, et que réduire l’homme à cette dimension serait faire œuvre de mutilation. S’il doit y avoir une "bioéthique", c’est d’abord pour des raisons éthiques » a-t-il rappelé.
La Croix 11/10/05 – Zenit 11/10/05 – Le Quotidien du Médecin 13/10/05