Le député Jacques Bompard, maire d’Orange et président de la Ligue du Sud, a déposé le 20 mai 2015 une proposition de loi visant à promouvoir des solutions alternatives à l’avortement.
Après avoir évoqué les « séquelles physiques et psychologiques » et rappelé que l’avortement impliquait la « suppression d’un être », Jacques Bompard explique dans l’exposé des motifs de sa proposition de loi que « la France est responsable » si « chaque année (…) 220 000 femmes sont bouleversées et marquées à jamais par un acte irréversible ». Il ajoute : « Il faut proposer une solution digne et viable pour les femmes, dans le respect de la dignité des enfants qu’elles portent ».
Jacques Bompard propose que le médecin présente aux femmes qui envisagent d’avorter « tous les enjeux auxquels (elles) sont ou seront confrontées » : « Ils doivent aider les femmes à comprendre qu’elles attendent un enfant et leur permettre d’écouter le cœur de celui-ci », avance-t-il. Le député soutient également que « le médecin doit (…) présenter les soutiens qui existent : les aides, droits, avantages, qu’elles peuvent recevoir de l’Etat ».
Jacques Bompard insiste également sur « la nécessité pour les femmes d’avoir du temps » pour réfléchir à leur décision. Pour lui, cet « acte est irréversible » et il convient donc de « laisser une semaine ou deux » de réflexion aux femmes qui envisagent d’avorter.
Note Gènéthique
La suppression du délai de réflexion a été votée par l’Assemblée Nationale en première lecture, ce 14 avril, lors de l’adoption du projet de loi santé (cf. Gènéthique vous informe : l’Assemblée nationale adopte le projet de loi santé : les enjeux bioéthiques).
Assemblée Nationale