Une équipe de chercheurs issue de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Otawa (IRHO) et de l’Université d’Otawa, dirigée par le Dr Gruslin a "découvert une protéine présente dans le sang des femmes enceintes qui permettrait de prédire si le fœtus risque ou non d’avoir une croissance inadéquate".
Il résulte des recherches que "les femmes qui ont un taux élevé d’IGBP-4" aussi appelée "protéine de liaison des facteurs de type insuline 4", ont "un risque 22 fois plus élevé de donner naissance à des bébés plumes (ceux qui se trouvent dans les 5% des bébés les plus légers compte tenu de leur âge gestationnel) que les femmes dont le taux d’IGBP-4 est normal". Ainsi, pour le Dr Gruslin, "en cernant plutôt ces grossesses à risques, nous parviendrons à surveiller étroitement les femmes concernées et, avec un peu de chance, à leur permettre de donner naissance à un bébé en bonne santé".
Si l’analyse sanguine de la protéine n’en est encore qu’à un stade expérimental, le Dr Gruslin "espère qu’une version améliorée pourra être conçue et offerte aux femmes enceintes au cours des quelques prochaines années" et que les études qu’elle a menées sur cette protéine "donneront lieu à de nouvelles approches susceptibles d’améliorer la croissance du fœtus dans les cas de grossesses à risque".
BE Canada 408 19/07/12