Une nouvelle technique pour prévenir la transmission de certaines maladies génétiques

Publié le 17 Sep, 2012

Lundi 17 septembre 2012, une consultation publique a été lancée au Royaume-Uni, concernant "une nouvelle technique visant à prévenir, via la fécondation in vitro, la transmission de certaines maladies génétiques graves et faisant intervenir l’ADN d’une troisième personne en plus de celui du couple concerné". Ainsi, "cette manipulation élimine[rait] le risque de maladies mitochondriales graves, héritées génétiquement de la mère, comme certaines formes rares de dystrophies […] en remplaçant une partie de l’ADN mitochondrial par un ADN sain issu d’un ‘troisième parent’, une donneuse".
L’objectif de la consultation, "menée par l’Autorité britannique en matière d’embryologie et de fertilité humaine (HFEA)", est de "rassembler des avis sur ‘l’impact social et éthique’ de cette technique qui fait appel à un troisième ‘parent’ génétique pour la conception. Elle doit aider le gouvernement à décider s’il légalise ou pas cette manipulation qui est pour l’instant réalisée seulement en laboratoire". Si elle était autorisée, cela "ferait du Royaume-Uni un pionnier dans ce domaine, selon le Daily Telegraph".
Pour la présidente de la HFEA, "nous pénétrons dans des territoires inconnus, où nous devons faire la part entre le désir d’aider des familles à avoir des enfants en bonne santé et l’impact sur les enfants et sur la société" car "les enfants ayant subi ce traitement ‘partageraient de l’ADN avec trois personnes, même s’il ne s’agit que d’une petite part dans le cas de la donneuse’ " et " l’ADN [de celle-ci] passerait ainsi aux générations futures".

AFP 17/09/12

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