Une nouvelle étude publiée dans Nature biotechnology[1] met en lumière les risques qu’impliquent la modification du génome par CRISPR. Les auteurs, chercheurs à l’université de Tel Aviv, estiment que « la thérapeutique CRISPR » pourrait provoquer le développement de cancers.
L’équipe, qui a elle-même développé une thérapie utilisant CRISPR pour traiter le SIDA, déclare vouloir « faire progresser cette technologie très efficace tout en mettant en garde contre ses dangers potentiels ».
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié l’impact de CRISPR sur des lymphocytes T (globules blancs), et ont constaté une perte de matériel génétique importante dans les cellules traitées. Cette perte pourrait entrainer une déstabilisation du génome, provoquant à terme le développement d’un cancer.
[1] Nahmad, A.D., et al. (2022) Frequent aneuploidy in primary human T cells after CRISPR–Cas9 cleavage. Nature Biotechnology. doi.org/10.1038/s41587-022-01377-0.
Source : News medical (25/07/2022)