Un test sanguin maternel pourrait prédire les complications à la naissance

Publié le 24 Oct, 2016

Une protéine circulant dans le sang des femmes enceintes pourrait être utilisée pour développer des tests prénataux, déterminant la santé des bébés et permettant d’anticiper des soins d’urgence à la naissance, selon une étude menée par l’Université Queen Mary de Londres (QMUL).

 

Les tests chez la souris, puis sur un échantillon de 129 femmes, ont montré que le niveau du marqueur sanguin connu sous le nom DLK1 est un bon prédicteur de la croissance du fœtus et des complications de la grossesse. Les chercheurs envisagent de l’utiliser comme un diagnostic prénatal non invasif, mais préconisent d’autres études pour confirmer leurs résultats.

 

Le Docteur Marika Charalambous qui a dirigé l’étude explique que cette découverte permettrait de différencier les causes d’une petite taille du fœtus, et de préciser s’il s’agit d’un défaut de nutrition dans l’utérus, ou tout simplement de facteurs génétiques. Ces précisions aideraient l’obstétricien, qui pourrait anticiper d’éventuelles complications à l’accouchement.

 

DLK1 est une protéine que l’on trouve en grande quantité dans le sang de la mère pendant la grossesse, chez les humains et les rongeurs. Mais son rôle était jusque-là peu connu. L’étude, financée par le Medical Research Council et publiée dans la revue Nature Genetics, a permis d’établir que cette protéine provient de l’embryon. Sa concentration dans le sang maternel pourrait fournir une lecture directe de l’état biologique de l’embryon. Par ailleurs, les niveaux de DLK1 se sont révélés de bons indicateurs du poids des fœtus : des niveaux de DLK1 faibles sont associés à une croissance réduite du fœtus.

Medical press (24/10/2016)

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