Dans le courrier des lecteurs, une femme revient sur les 30 ans de la loi Veil. Elle raconte qu’elle a avorté à 18 ans sans réaliser "la gravité de son acte" et qu’elle a mis des années à reconnaître et comprendre cette tragédie. Elle souligne également combien il lui a été difficile de se pardonner à elle même et aux autres personnes impliquées dans sa décision. Le deuil a été d’autant plus difficile qu’il n’y avait ni corps, ni tombe.
C‘est pourquoi elle attire l’attention sur une initiative américaine : depuis 1996 ont été enterrées, après un service funéraire, les cendres d’environ cinq mille foetus avortés. Ces foetus provenaient d’une clinique spécialisée dans les avortements du troisième trimestre. Pour cette lectrice, ce mémorial des enfants non nés a été source de guérison.
Famille Chrétienne 12/02/05