Un hôpital condamné pour ne pas avoir informé des risques de l’amniocentèse

Publié le 16 Sep, 2015

Un fœtus de trois mois était mort in utero après une amniocentèse. Les parents du bébé ont porté plainte contre l’hôpital pour faute médicale estimant qu’ils n’avaient pas été informés des risques de cet examen. Si, la cour administrative d’appel ne leur a pas donné raison, le Conseil d’Etat leur a fait droit dans un arrêt du 3 juillet 2015.

 

Si « l’amniocentèse était justifiée par les résultats d’une échographie qui n’avait pas permis de visualiser de manière adéquate le rachis du fœtus », elle « ne saurait justifier une absence d’information », a déclaré le Conseil d’Etat.

 

 

Note Gènéthique

Le dépistage prénatal (DPN) est proposé à toutes les femmes enceintes. C’est à l’issu de cet examen qu’une amniocentèse peut être conseillée, si les résultats du DPN laissent à penser qu’il y a des risques de complications pour le bébé.

 

Pour rappel, l’amniocentèse est un geste invasif, qui provoque 0,5 à 1% de fausse couche (Muller F, ThibaudD, Poloce F, Gelineau MC, Bernard M, Brochet C, et al. Risk of amniocentesis in women screened positive for Down syndrome with second trimester maternal serum markers. Prenat Diagn.2002; 22 (11):1036-9.).

 

Dictionnaire Permanent – Santé, bioéthique, biotechnologies (septembre 2015)

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté
/ IVG-IMG

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté

Selon le tribunal fédéral, le père d'un fœtus avorté n’est pas titulaire « du bien juridiquement protégé qui est la vie ...
blood-1813410_1920
/ Génome

Hémophilie A : des résultats positifs de la thérapie génique Pfizer en phase III

Mercredi, l’entreprise Pfizer a annoncé que sa thérapie génique l’hémophilie A, a été « couronnée de succès » lors d'un ...
Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »
/ Genre

Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

La WPATH a recommandé la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’hormones du sexe opposé, sans attendre les conclusions ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres