Dans l’état du Kerala, au sud-ouest de l’Inde, le gouvernement encourage la stérilisation volontaire. A chaque accouchement, à l’hôpital public, on propose aux femmes une ligature des trompes, et comme beaucoup sont pauvres, elles acceptent de ne plus avoir d’enfants.
Mais, lors du tsunami du 26 décembre 2004, de nombreux enfants ont été emportés par la mer, laissant des couples désemparés, à nouveau sans enfants. Lorsque la mère a eu les trompes ligaturées c’est alors un drame.
Une ONG hindoue locale a alors proposé de payer les opérations de dé-ligature des trompes, mais les chances de succès d’une telle opération sont seulement de 13%. A ce jour aucune femme opérée n’a réussi à redevenir enceinte.
Le diocèse de Quilon souligne que "ces femmes n’ont jamais été correctement informées sur les conséquences de cette intervention, avant ou après".
Eglises d’Asie 01/09/05