Une étude publiée dans le New England journal of Medecine confirme que la méthode de dépistage de la trisomie 21 au premier trimestre serait plus fiable que celle faite au second semestre. Cette méthode associe la mesure de la clarté nucale (l’espace clair situé entre la peau de la nuque foetale et la colonne vertébrale cervicale), visible par l’échographie, et l’analyse du taux de PAPP-A (une protéine de la grossesse qui est beaucoup moins présente en cas de trisomie 21), et la concentration sanguine de bêta-HCG libre.
La méthode n’est pas nouvelle, mais ne fait pas l’unanimité, en particulier aux Etats-Unis. L’étude FASTER permet de démontrer que le dépistage du premier semestre se révèle meilleur, "quand on dispose d’outils de bonne qualité pour l’évaluation de la transparence nucale".
[NDLR] : Rappelons qu’aujourd’hui en France près de 98% des enfants porteurs de trisomie 21 dépistés in utero sont avortés. Comment ne pas s’inquiéter de ce dépistage systématique qui ne laissera aucune place à la personne trisomique 21 dans notre société, ni aucun espoir à la recherche ? Quand la société s’intéressera-t-elle enfin aux recherches scientifiques thérapeutiques en faveur de ces patients ?
Le Quotidien du Médecin (Dr Béatrice Vuaille) 10/11/05 – Libération 11/11/05 – Le Figaro 11/11/05 – Le Monde 16/11/05