La transmission du virus de la rage à l’occasion d’une transplantation d’organe vient d’être rapportée pour la première fois aux Etats-Unis.
En mai 2004, au Texas, quatre patients qui avaient reçu des organes ou des tissus provenant du même donneur (reins, foie et tissu vasculaire) sont décédés d’encéphalite. L’enquête a permis de conclure que ces patients avaient contracté le virus de la rage par leurs greffons.
Pour améliorer la sécurité des transplantations, les investigateurs recommandent "d’améliorer le dépistage et l’évaluation du donneur, le développement de procédures standardisées pour conserver et utiliser des segments vasculaires du donneur et des méthodes permettant de surveiller leur utilisation ou leur non-utilisation ; il conviendrait, en outre" ajoutent-ils "d’améliorer les méthodes de détection et de diagnostic des maladies survenant chez les receveurs".
Le Quotidien du Médecin (Dr véronique Nguyen) 17/03/05