Une étude scientifique consacrée aux personnes ayant des problèmes d’identité de genre, agite la presse américaine. Cette étude a été menée par l’ancien directeur de la section psychiatrique de l’Hôpital John Hopkins, Paul Rodney McHugh, « connu pour son opposition aux opérations chirurgicales visant à changer le sexe d’une personne ».
Ces opérations font l’objet d’une partie de l’étude qui conclut que « rien ne prouve que les personnes qui ressentent une confusion dans leur genre, soient guéries par une opération chirurgicales ». Les statistiques obtenues « démontrent plutôt le contraire ». Les auteurs mesurent leurs propos : « il demeure une grande incertitude, quant à savoir si changer le sexe d’une personne est une bonne ou une mauvaise chose (…). Alors que les motivations des patients sont soigneusement examinées, on constate qu’un grand nombre de personnes qui sont passées par la chirurgie demeurent traumatisées, souvent jusqu’au point de se suicider ». La population qui s’identifie comme « non-hétérosexuelle » « représente un risque plus élevé à développer des tendances suicidaires, ainsi que des problèmes d’ordre psychologique ». Les taux de suicide sont jusqu’à dix fois supérieur à la moyenne dans cette population. Pour les chercheurs, l’explication selon laquelle ces personnes subissent des discriminations sociales, est insuffisante.
Aleteia, Sylvain Dorient (01/09/2016)