En étudiant 4 types de retards mentaux chez la souris, des scientifiques ont découvert que notre capacité mentale n’était pas immuable.
Dans le cas de la sclérose tubéreuse (maladie génétique avec retard mental et autisme), les chercheurs ont constaté que chez la souris, la rapamycine, un produit anti-rejet, agissait sur les capacités mentales du rongeur.
Même constat dans le cas de la neurofibromatose de type 1 qui associe des difficultés de mémoire et d’apprentissages à des tumeurs nerveuses multiples. L’administration de statines, médicaments habituellement utilisés pour traiter l’hyperlipémie (trop de lipides) agit aussi sur le retard mental.
Dans le cas du syndrome de l’X fragile qui associe une retard mental et des symptômes autistiques, certains produits comme l’anxiolytique fenobam paraissent avoir une incidence.
Enfin dans le cas de la trisomie 21, des produits diminueraient les difficultés d’apprentissage chez la souris. Malheureusement ces produits sont toxiques et ne peuvent pas encore être utilisés chez l’homme.
Toutes ces pistes nouvelles observées sur des modèles animaux sont en cours d’évaluation pour que ces produits puissent un jour être utilisés chez l’homme. Mais il est de plus en plus probable que traiter le déficit mental sera un jour possible.
Philly.com 06/07/08