Thérapie cellulaire : empreinte parentale indispensable

Publié le 21 Oct, 2003

Des chercheurs américains ont montré que pour une prolifération normale des cellules, l’ensemble des gènes doit être soumis à l’empreinte parentale c’est à dire d’origine maternelle et paternelle. Ils ont montré que des cellules qui après manipulations en laboratoire, contiennent uniquement des gènes d’origine maternelle ou paternelle ont un cycle cellulaire et un vieillissement anormaux.

 

Hernandez et coll. ont étudié in vitro des cellules de souris contenant un génome soit d’origine entièrement maternelle (parthénogénote), soit d’origine entièrement paternelle (androgénote), soit biparentale. En comparaison avec des cellules normales comportant un génome biparental, les cellules parthénogéniques ont un cycle cellulaire légèrement plus long, vieillissent et meurent plus vite, les cellules androgéniques ont un cycle cellulaire plus court et conduisent à la formation de tumeurs.

 

D‘après cette découverte, il semble que l’utilisation en thérapie de cellules obtenues par parthénogenèse n’est pas judicieuse.

L. Hernandez et coll, à paraître prochainement sur l’édition en ligne des Proc. Natl. Acad. Sci. USA, www.pnas.org.

Le Quotidien du Médecin (Elodie Biet) 21/10/03

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