Prochainement, les Suisses devraient voter une loi relative à la recherche sur les cellules souches embryonnaires.
Plusieurs associations ont créé un comité référendaire pour dénoncer ce projet de loi : "nous ne voulons pas qu’un être humain soit sacrifié pour la recherche". Pour les référendaires, l’individualité génétique de l’homme engendré est déterminé très tôt. L’embryon suit alors une évolution qui lui est propre et il s’agit bien alors d’un être qui organise lui même son développement jusqu’à l’âge adulte. Pour Antoine Suarez de la Société suisse de bioéthique, "si des embryons doivent être tués pour faire de la recherche, alors il serait théoriquement permis de tuer des adultes, des malades ou des personnes condamnées à mort dans le but de transplanter leurs organes".
Par ailleurs certains membres du comité craignent que les couples ayant recours à la fécondation in vitro se trouvent sous pression pour mettre à la disposition des chercheurs des embryons surnuméraires.
Edicom 07/04/03