Le magazine suisse L’Hebdo publie un article intitulé "SOS, banque du sperme en crise". Depuis le 1er janvier 2001, date d’entrée en vigueur de la loi fédérale supprimant le principe d’anonymat lié au don de sperme, le nombre de donneurs de sperme a fortement diminué. A ce changement législatif s’ajoute la demande croissante venant de couples étrangers et surtout les conditions de sélection des donneurs : "véritable parcours du combattant, les longues et multiples analyses de sang et d’urine visant à dépister toutes maladies infectieuses et sexuellement transmissibles, puis du sperme, tendent à décourager les éventuels donneurs".
Médecin assistant du Département de gynécologie obstétrique du CHUV, Nicolas Vulliemoz se veut rassurant et note que "les motivations des candidats ont changé" : "les donneurs ne le font plus pour des raisons financières comme par le passé". Pourtant, d’après l’auteur de l’article, quelques infirmières tentent de recruter, dans la rue, des donneurs en leur promettant "100 francs sonnants et trébuchants".
Hebdo.ch (Mehdi Atmani) 29/01/09