Le 18 novembre 2003, la Société de réanimation de langue française (SRLF) et la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) ont dans un communiqué commun donné leur “soutien critique” pour le docteur Frédéric Chaussoy sur les suites du décès de Vincent Humbert.
La SRLF et la SFAP tiennent tout d’abord à souligner la singularité et le caractère exceptionnel de cette affaire liés :
– à la médiatisation de la volonté de Vincent Humbert de mourir
– aux conséquences du geste de sa mère annoncé publiquement
La SRLF et la SFAP rappellent qu’elles ont déjà pris position sur le fond contre tout acte d’euthanasie et qu’elles privilégient une orientation “des soins vers une prise en charge palliative. Elles excluent l’injection de curares et de chlorure de potassium“. Cependant, elles demandent que soient pris en compte le contexte dramatique de la situation et la pression médiatique auxquels s’est retrouvé brutalement confronté le Dr Fréderic Chaussoy.
La SRLF ne comprendrait pas que celui-ci subisse les conséquences judiciaires dans une situation de crise aussi particulière.
La SRLF participera pleinement pour sa part au débat général sur la fin de vie en ce qui concerne son domaine de compétence sur la base de ses recommandations de juin 2002.
Lire en ligne
Le communiqué de la SRLF et de la SFAP
Les recommandations de la SRLF “sur les limitations et arrêts de thérapeutiques actives en réanimation adulte”
24/11/03 – Le Monde (Paul Benkimoun) 22/11/03