Loran Denison et Scott Watson attendaient leur quatrième enfant quand ils ont appris, à 15 semaines de grossesse, que leur bébé était atteint du syndrome d’Edwards ou trisomie 18. Provoqué par un chromosome 18 surnuméraire ce syndrome entraine la plupart du temps une mort précoce. Loran et Scott décident alors d’avoir recours à l’avortement, une interruption médicale de grossesse à 18 semaines de grossesse. A la grande surprise des médecins, le bébé naît vivant. « Je pensais avoir fait le plus dur quand j’ai pris la décision d’avorter, témoigne la maman, mais je me sens 10 fois pire. J’ai dû regarder les battements de son cœur ralentir et voir la vie s’échapper de lui. Le voir mourir était une torture ».
Le premier comprimé pris par Loran était censé “arrêter la grossesse” avant le déclenchement de l’accouchement. Mais quand le petit Kiyo Blue Watson est né, son cœur battait dans les bras de son papa. « Impossible » ont dit les médecins, avant de constater que Kiyo Blue, né à 18 semaines de grossesse et 150 grammes était bien vivant. « Mon fils avait un cœur de lion » raconte la maman, qui « regrette d’avoir provoqué cet accouchement ». « Je n’ai même pas de mot pour exprimer l’horreur de ce que je ressens. J’ai lu qu’une personne avait vécu jusqu’à 40 ans avec ce syndrome. Maintenant je me demande s’il aurait pu survivre. Si j’avais su qu’il serait né vivant, j’aurais probablement pris une autre décision ».
« Je suis contente d’avoir passé ce peu de temps avec lui » ajoute la maman. Le bébé, né à 15h50 le 9 avril, est décédé 10 heures plus tard à 2h30 du matin. Le bébé a également pu passer du temps avec son grand frère Rocco, six ans, et ses sœurs Bunni Rose, trois ans, et Romee Beau, deux ans.
Sources : Sud Info (11/05/2021) ; Mirror, Kelly-Ann Mills (11/05/2021) – Photo : iStock\DR