Il s’appelle Alain Cocq, il est paralysé depuis près de 34 ans, atteint d’une maladie rare, douloureuse et incurable. Il est malade, mais il n’est pas en fin de vie. Pourtant, il a décidé de s’en remettre au président de la République, Emmanuel Macron, pour mourir. Il demande la mort « par compassion », ce qu’il considère être « l’acte de soulagement ultime des souffrances physiques d’un patient ».
En 2016, la loi Claeys-Leonetti visait à créer « de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie » en permettant la sédation profonde et continue jusqu’au décès, avec l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation reclassés pour l’occasion en traitement (cf. La CMP vote la Proposition de loi Claeys Leonetti, un texte sur l’euthanasie qui ne dit pas son nom).
Sa demande a été refusée. Alain Cocq a cessé de s’alimenter et de s’hydrater. A quelles défaillances cet homme handicapé a-t-il été confronté pour en arriver à considérer sa vie comme insensée, inutile ? Quels soutiens ont manqué ? Facebook a interrompu la diffusion de la vidéo.
Photo : Pixabay