Selon une information de OneZero, une équipe de chercheurs de Londres a obtenu des « résultats catastrophiques » après l’utilisation de la technique CRISPR pour modifier le gène « POU5F1 » des embryons humains. Ce gène code pour une « protéine impliquée dans l’auto-renouvellement des cellules souches embryonnaires ». 25 embryons humains ont été impliqués dont 7 témoins.
Les embryons modifiés ont montré des « modifications involontaires » des gènes qui pourraient entrainer des malformations congénitales ou des problèmes médicaux plus tardifs comme des cancers. 22% des cellules des embryons analysés présentaient ces modifications imprévues.
Ces résultats suggèrent qu’« utilisé sur le génome humain, le CRISPR est plus un couteau de boucher qu’un ciseau moléculaire ».
Les chercheurs concluent qu’il faut évaluer la sécurité de cette technique chez les embryons humains pour éclairer « les débats sur l’utilisation clinique potentielle ».
Ces manipulations posent 3 problèmes majeurs : la moralité ou l’éthique de l’utilisation des embryons humains, la question de la sécurité et l’utilisation de ces techniques pour détruire la « norme familiale ».
Futurism (17/06/2020), National review (17/06/2020)