Dans le courrier des lecteurs de La Croix, plusieurs personnes réagissent à la façon dont le journal a présenté les “avantages d’un nouveau test de la trisomie 21” (cf. Synthèse de presse du 17/10/08). Le lecteur fait remarquer que “de façon étonnante” ce test est présenté comme “sans danger pour le fœtus, alors que chacun sait que la positivité du test aboutit le plus souvent à un arrêt de mort pour celui-ci !” et “qu’il n’a qu’un seul objectif : l’élimination de l’enfant non conforme”.
Un second courrier provient d’un couple ayant un enfant trisomique. Ce couple suggère que le journaliste qui vante ce test de dépistage essaie de se mettre “dans la peau de parents d’enfant trisomique”. “Quand on sait que cette détection n’a pour but que d’éliminer cet enfant, parce qu’il est trisomique, et en aucun cas de lui porter secours, et encore moins d’essayer de le guérir, on ne peut être qu’effaré de cette attitude apparemment consentante et politiquement correcte. Notre fille trisomique ne devrait donc pas exister”, dénoncent-ils. Les parents de cet enfant rappellent qu’on ne peut “rester neutre voire complice de soutien” à ce test, présenté par le journal La Croix comme un “progrès bientôt offert aux femmes à risque”.
La Croix 20/11/08