Quid des personnes en « état végétatif chronique » dans la loi sur la fin de vie ?

Publié le 19 Nov, 2014

En réponse à la synthèse du 18 novembre 2014 sur la mission parlementaire sur la fin de vie, dans laquelle Gènéthique évoquait les « déçus » des conclusions à venir, Jean-Yves Nau[1]ajoute d’autres « déçus », à savoir les personnes en état pauci-relationnel[2].

 

Jean-Yves Nau informe que le Dr Philippe Petit, administrateur de l’Union nationale des familles de traumatisés crânien et cérébro-lésé (UNAFTC), représentée devant le Conseil d’Etat dans l’affaire Vincent Lambert (Cf. Synthèse Gènéthique du 20 juin 2014), n’a pas été entendu par la mission parlementaire. « Nous n’avons pas eu un refus explicite mais une absence de réponse alors qu’ils ont rajouté une séance pour une autre association et qu’ils ont annoncé qu’ils rendraient leur rapport début décembre », explique le Dr Petit. Compte tenu de la polémique qui a animé le débat public pendant plusieurs mois, et qui est toujours d’actualité puisque la CEDH n’a pas encore statué sur le fond (Cf. Synthèse Gènéthique du 7 novembre 2014), Jean-Yves Nau estime que le sujet des personnes en état pauci-relationnel peuvent raisonnablement être considéré comme important.

 

[1] Docteur en médecine puis journaliste au Monde pendant 30 ans, en charge des questions de médecine, de biologie et de bioéthique, Jean-Yves Nau est également chroniqueur médical et scientifique sur le site Slate.fr.

[2] Il s’agit des victimes d’un traumatisme crânien, les cérébro-lésés, et celles en situation de handicap profond.

Blog de Jean-Yves Nau 18/11/2014

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