Le 16 novembre, le ministre de la santé Gaëtan Barrette, a rendu public le Plan de développement 2015-2020 des soins palliatifs et de fin de vie au Québec. Les mesures annoncées s’inscrivent « dans la foulée de l’entrée en vigueur de la loi 2 connue comme la loi sur l’aide médicale à mourir » (cf. Gènéthique du 10 juin 2014 et 23 octobre 2015).
Ce plan se décline en 50 mesures regroupées en neuf « grandes priorités », parmi lesquelles « assurer l’équité [de l’accès] aux services de soins palliatifs », « assurer la qualité des services », « informer la population par des campagnes de sensibilisation », et l’« évaluation de l’atteinte des résultats ».
Le ministre de la santé a insisté : « Ce n’est pas la qualité des soins ou le dévouement du personnel qu’il faut améliorer, mais plutôt la coordination et l’uniformisation des soins de fin de vie ». Il souhaite avec ces mesures « s’attaquer aux éléments dysfonctionnels », et notamment à l’accès inégal aux soins palliatifs des personnes concernées.
Le « point cardinal » du texte est de « reconnaitre et soutenir les proches aidants ». Pour cela, une allocation de 1000$ par famille de proches aidants pour les soins à domicile sera proposée à compter du 1er avril 2016. L’objectif est d’« augmenter le pourcentage de soins palliatifs à domicile », de 11% actuellement à 20%. La formation du personnel soignant sera également renforcée et le ministère de la santé y consacrera 500 000$. Au total « le ministre évalue à un minimum de 10 millions de dollars », l’argent qui sera investi chaque année dans les soins palliatifs.
Radio canada (16/11/2015)