La ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a estimé hier que la gauche « s’engagerait, durant la campagne présidentielle 2017, à élargir l’accès à la Procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules ».
Elle précise, « dès lors que la procréation médicalement assistée, (par) le recours à l’insémination artificielle, est ouverte aux couples hétérosexuels, je ne comprends pas pourquoi on le refuse aux couples homosexuels ».
Pour Jean-Yves Nau, qui tacle la ministre : « elle n’en rate guère », ces propos font l’impasse de la question l’éthique qui sous-tend la loi française et qui fait « la part entre ce qui est thérapeutique et ce qui ne l’est pas ; entre une stérilité/infertilité d’un couple composé d’un homme et d’une femme en âge de procréer versus l’impossibilité biologique de procréer quand on est seule ou membre d’un couple de deux personnes d’un même genre ».
Ouest France (20/04/2016) ; Jean-Yves Nau (20/04/2016)