Le 11 février prochain, les portugais seront appelés à se prononcer pour ou contre la dépénalisation de l’avortement, dans un délai de dix semaines. Aujourd’hui l’avortement est autorisé en cas de viol, de danger pour la vie de la mère ou de malformation congénitale du fœtus.
Lors d’une conférence de presse à Lisbonne, le mouvement "Non merci", qui milite contre la dépénalisation de l’avortement, a distribué des poupons en plastique représentant des fœtus de dix semaines au visage et aux membres parfaitement reproduits. Pour Nuno Teija Vieria, directeur de "Non merci", il s’agit de montrer ce qu’est concrètement l’enjeu de l’avortement à 10 semaines. "C’est sur lui que nous allons voter. Nous allons voter sur la vie d’un bébé qui est comme ça", ajoute Joao Paula Malta, porte-parole du mouvement.
Si la majorité semble être favorable à la dépénalisation de l’avortement, les derniers sondages montrent que de plus en plus de voix s’élèvent contre.
lemonde.fr 26/01/07