La clinique de la fertilité de l’hôpital Érasme (Bruxelles) accueille des couples européens qui ne trouvent pas dans leur pays d’origine de réponses à leur attente pour des raisons médicales ou légales.
Le Pr Yvon Englert, directeur de cette clinique, explique qu’en Belgique, la procréation médicalement assistée est peu encadrée par la loi. Cela ne résulte pas d’un "vide juridique" mais du fait que "c’est au médecin, responsables de ces actes, de juger, au cas par cas".
Depuis plus de 20 ans, la clinique reçoit et traite notamment des couples de lesbiennes qui souhaitent bénéficier d’un don de sperme. Pour ne pas avoir à gérer que ce genre de demandes, le service s’est fixé des quotas. Les demandes de couples homosexuels masculins ne sont pas acceptées, la clinique ne disposant pas de programme impliquant des mères porteuses. Le Pr Englert explique ce choix : "Avoir recours à une mère porteuse, ce n’est pas de la procréation médicalement assistée.(…) Le problème est que, lorsque les difficultés apparaissent, il est trop tard. L’enfant est déjà là et il devient l’enjeu".
Le Figaro (Laurence de Charette) 08/11/04