Suite à la diffusion de la vidéo mettant en cause le Planning familial américain dans le trafic d’organes d’embryons obtenus en utilisant un processus d’avortement par naissance partielle (cf. Gènéthique vous informe du 15 juillet 2015), le député européen Miroslav Mikolášik a réagi. Il est intervenu auprès de la Commission européenne : « La vidéo est devenue virale avec presque 2 millions de vues en trois jours. Le Planning familial est, dans le monde, le plus gros prestataire en matière d’avortement. C’est aussi le bénéficiaire principal des fonds européens pour l’aide au développement. Comme le rapport de European Dignity Watch l’a révélé en 2012, ces fonds sont largement utilisés hors de l’Europe, notamment dans des pays où l’avortement est illégal ».
Le député européen slovaque a déposé à ce sujet deux questions écrites auprès de la Commission : « Est-ce que la Commission est au courant de ces pratiques et des preuves vidéos publiées par le Centre for Medical Progress, qui montrent l’implication directe des centres du Planning familial dans le trafic de parties du corps humain ? Est-ce que la Commission va condamner ces pratiques et suspendre toutes les aides directes et indirectes aux centres du Planning familial, à ses projets et ses programmes, jusqu’à ce que les autorités américaines aient réalisé une enquête complète sur cette affaire ? »
De l’autre côté de l’Atlantique, les sénateurs républicains américains ont réagi à ce scandale : ils ont monté un groupe de réflexion chargé de constituer une proposition de loi visant à restreindre les subventions fédérales versées au planning familial (cf. Gènéthique du 29 juillet 2015).