Un couple stérile ne pourrait-il pas adopter des embryons surnuméraires issus de fécondations in vitro?
A l’heure où tout en parlant de bioéthique on fait des lois de plus en plus permissives, les techniques de procréation multiplient le nombre d’embryons en attente.
Pour répondre à cette question un couple résume la situation : " Une fois que les parents ont réalisé leur "projet parental" trois solutions leur sont proposées pour les embryons restants : destruction, don à la science, ou don à un couple stérile.
Comme nous ne pouvions pas avoir d’enfants, nous nous sommes renseignés pour savoir s’il était possible d’adopter des embryons surnuméraires. Or nous avons appris que cela ne s’était encore jamais fait en France (alors qu’en Suisse par exemple, c’est une pratique courante).
Il semblerait d’une part que la plupart des parents choisissent de détruire leurs embryons plutôt que de donner à un autre couple; et d’autre part, la loi actuelle n’autorise cette démarche que pour des couples ayant tenté sans succès toutes les techniques de procréation.
Il est vrai qu’envisager la possibilité de l’adoption pour les embryons revient à reconnaître que ces embryons sont bel et bien des enfants."
Selon le père Alain Bandelier, "Peut-on s’engager, avec les meilleures intentions du monde, dans un système dont on voit de mieux en mieux les principes et les conséquences, un système terriblement païen, diablement opposé au sens humain et chrétien de l’amour et de la vie ? Il ajoute qu’il vaut mieux s’engager dans l’adoption d’enfants nés et mal aimés : il n’en manque pas ! Et c’est une oeuvre de miséricorde indiscutable et transparente".
Famille Chrétienne 29/01/04