Selon une étude publiée dans les "Proceedings" de l’Académie des sciences américaine, Rodolf Janelisch et coll. (Cambridge, Massachusetts) auraient réussi à traiter des souris atteintes de la maladie de Parkinson en utilisant des cellules pluripotentes obtenues par reprogrammation de cellules cutanées adultes. Mais, selon les chercheurs, deux limites techniques demeurent avant que cette méthode puisse être appliquée à l’homme : "le protocole de reprogrammation des cellules cutanées adultes actuellement utilisé est potentiellement oncogène" et "l’administration de cellules reprogrammées non engagées dans la voie de différenciation risque de conduire à la formation d’un tératome".
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