Rendus publics hier, deux rapports révélant que des hôpitaux et des écoles de médecine du royaume détiennent plus de 100000 organes prélevés illégalement sur des patients décédés, déclenchent un vent de stupéfaction et de dégoût au Royaume Uni. L’hôpital Alder Hey de Liverpool et le Pr Dick Van Velzen sont mis en cause après qu’aient été révélées des pratiques douteuses comme le retrait systématique de tous les organes sur chaque enfant soumis à un examen post mortem. Le ministre de la santé, Alan Milburn, a annoncé la modification de la loi afin d’interdire les biopsies sans le consentement du défunt ou de ses proches.
Libération 31/01/01