Revenant sur le débat suscité par la loi sur les organismes génétiquement modifiées (OGM), Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, soutient que “nous avons un devoir de recherche” sur les OGM. Pour mener ce devoir, les chercheurs “ont besoin de sérénité, de confiance“. Elle souhaite donc que s’apaisent les tensions entre pro et anti-OGM ; ce que devrait faire la loi récemment votée qui “apporte toutes les garanties de transparence et de contrôle“.
Pour elle, les OGM pourraient être utiles dans la satisfaction des besoins alimentaires mondiaux, dans l’élaboration de traitements, de nouveaux biocarburants… “Le potentiel de la transgénèse végétale dépasse de très loin les exemples connus ou l’intérêt d’une seule entreprise“, conclut-elle.
Libération (Sylvestre Huet) 02/05/08