La revue “New Scientist” relate les recherches de l’équipe de Matthew Halfhill de l’université de Caroline du Nord (USA). Leurs travaux ont montré qu’en laboratoire des plantes génétiquement modifiées peuvent transmettre leurs gènes “artificiels” à des variétés sauvages proches. Les chercheurs ont croisé une variété de Colza canola dont le génome avait été modifié afin de produire une substance toxique pour les insectes avec une plante apparentée, la Brassica rapa. 5 des 11 hybrides obtenus étaient porteurs du gène “artificiel”.
Dans la nature, de tels transferts de gènes “artificiels” pourraient être dangereux car la prolifération de ces gènes est encore incontrôlée.
20 minutes 05/12/02