Un arrêté réglementant le nombre d’embryons fécondés in vitro qui peuvent être implantés dans un processus d’Assistance médicale à la procréation (AMP) serait sur le point d’être publié. Le but est de limiter le risque de grossesses multiples.
Le texte prévoit une discussion entre le gynécologue-obstétricien, le biologiste de la reproduction et le couple à l’issue de laquelle sera décidé le nombre d’embryons qui seront implantés, tout en tenant compte de la "qualité" biologique des embryons. L’arrêté préconise de limiter à deux voire un embryon. Toute implantation de plus de deux embryons devra être justifiée dans le dossier médical.
Jusqu’à maintenant, les équipes pouvaient implanter jusqu’à cinq embryons ou plus, quitte à pratiquer une réduction embryonnaire (NDLR : avortement in utero de un ou plusieurs embryons).
En 2004, les naissances en centres d’AMP représentaient 2,3% des naissances.
Le Monde (Jean-Yves Nau) 8&9/10/04