Depuis 1981, l’avortement était légalisé au Nicaragua en cas de danger de mort pour la mère, malformation fœtale, viol et inceste, et à condition d’obtenir l’accord de trois médecins et d’un proche de la mère. Jeudi, le Congrès du Nicaragua a adopté une loi interdisant l’avortement. Cette loi prévoit de punir les médecins pratiquant un avortement et les femmes y ayant recours, de 4 à 8 années de prison.
Le chef de l’Etat, Enrique Bolanos, doit valider le texte approuvé par l’assemblée parlementaire.
A l’origine de ce projet, le président du Nicaragua avait proposé une peine de 10 à 20 ans de prison pour les médecins, voire 30 ans si l’avortement était suivi d’un décès de la mère ou de traumatismes physiques ou psychologiques.
www.cyberpress.ca 27/10/06 – Présent (Jeanne Smits) 28/10/06 – Metro 27/10/06