Samedi 18 octobre, les deux règlements relatifs à la traçabilité et à l’étiquetage des denrées alimentaires génétiquement modifiées destinées à l’alimentation humaine ou animale sont parus dans le Journal officiel de l’Union européenne. L’entrée en vigueur de ces textes, prévue dans les 20 jours après leur publication, était la dernière condition imposée par la France, la Belgique, le Luxembourg, l’Autriche, l’Italie, la Grèce et le Danemark pour lever le moratoire sur les OGM.
La directive sur la “dissémination volontaire d’OGM dans l’environnement” impose une évaluation plus poussée des risques pour l’environnement.
Le second texte concerne la traçabilité et l’étiquetage des produits. A partir de 0,9% d’OGM contenu, le produit devra être étiqueté.
La Belgique, le Luxembourg, l’Autriche, l’Italie, la Grèce, le Portugal et le Danemark sont favorables à ce que l’Union adopte également une loi sur la coexistence des cultures traditionnelles et transgéniques ce qui retarderait les procédures d’autorisation.
Les récentes études britanniques sur ce sujet (cf. revue de presse du 20/10/03) plaident en leur faveur.
De son côté, la Suisse a annoncé mardi 21 octobre la tenue d’un prochain referendum sur l’adoption d’un éventuel moratoire de 5 ans sur les OGM.
Le Monde (Rafaële Rivais) 23/10/03 – Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendhal) 31/10/03