Des Britanniques ont appelé le gouvernement du Royaume-Uni à enquêter sur les avortements illégaux pratiqués au Kenya par l’ONG Marie Stopes, financée par le Royaume-Uni.
La semaine dernière le gouvernement kenyan a fait fermer les portes des centres IVG tenus par Marie Stopes (cf. Kenya : le ministère de la Santé impose à Marie Stopes International d’arrêter de pratiquer des IVG sur le territoire ). En effet la loi du Kenya n’autorise l’avortement qu’en cas de danger de mort pour la mère, ou de risque grave pour sa santé. Marie Stopes, une ONG britannique, « reçoit des millions de livres de l’argent des contribuables britanniques ». La situation suscite des inquiétudes quant à la façon dont le Department for International Development[1] attribue son budget, un budget d’environ 14 millions de livres sterling par an. Celui-ci a nié financer les IVG illégales au Kenya, déclarant cibler son financement sur les IVG d’urgence, légales.
Lord Alton, homme politique britannique, réclame une enquête au plus vite sur ces agissements, ajoutant qu’ « investir dans des services de santé maternelle de qualité en Afrique doit être prioritaire sur l’imposition intensive de l’avortement et du contrôle des populations ».
Voir aussi :
Niger : fermeture de deux centres de santé Marie Stopes « pour activité non autorisée »
[1] Le département du Développement international est un département exécutif du gouvernement britannique responsable de l’aide humanitaire et de l’aide au développement au niveau international. Il est dirigé par le secrétaire d’État au Développement international.
Daily Mail, Ian Drury (03/12/2018)
Photo : Pixabay DR