Jeudi, le gouvernement maltais a annoncé « un examen de l’application de l’interdiction de l’avortement dans le pays »[1], sans mentionner un éventuel changement de la loi. La semaine dernière, une touriste américaine avait créé la polémique : elle « s’était vue refuser un avortement après avoir fait une fausse couche partielle pendant ses vacances sur l’île ». Les médecins auraient refusé d’intervenir. Le couple a été transféré en Espagne.
Le ministre de la santé, Chris Fearne, a déclaré : « J’ai la garantie de l’avocat de l’État (le plus haut responsable juridique à Malte) que, dans de genre de cas, aucune mesure n’est prise contre des professionnels de santé qui administrent un traitement et font tout leur possible pour sauver des vies (…) Ce n’est pas un cas isolé (…) Cela s’est déjà produit et se reproduira ».
[1] La loi maltaise punit de 4 ans de prison et d’une interdiction définitive d’exercer un médecin qui pratiquerait un avortement.
Source : AFP (30/06/2022)