Des chercheurs américains ont tenté pour la première fois un essai de thérapie génique sur un patient de 55 ans atteint de la maladie de Parkinson. Ils ont injecté dans le cerveau du volontaire des millions de copies d’un gène destiné à stimuler la production d’un médiateur chimique chargé de contrôler l’activité du cerveau.
Cette pathologie est liée à la diminution de ce médiateur chimique qui entraîne une hyper activité du cerveau. Les malades ressentent alors des tremblements des mains, une rigidité des membres et des troubles de l’équilibre et de la coordination.
Par ailleurs, la Food and Drug Administration a donné son accord pour 12 nouvelles expérimentations.
Certains scientifiques protestent cependant contre de telles expérimentations. Ils mettent en avant les précédents échecs de thérapie génique.
De plus ils rappellent qu’il existe des traitements qui permettent de contrôler les tremblements des patients. Enfin, ils dénoncent qu’aucun test préalable n’ait été effectué sur des singes.
Le Nouvel Observateur 19/08/03 – Le Monde 21/08/03 – Le Figaro 22/08/03