Une publication de "Nature Biotechnology" de janvier 2004 révèle que les cellules souches embryonnaires humaines rencontrent un nouveau problème majeur. Une lignée de cellules souches embryonnaires humaines largement utilisée en recherche se révèle à long terme instable en culture. Après 6 mois de croissance, ces cellules présentent un excès de chromosomes 12 et 17.
Cette lignée avait pourtant été considérée comme stable et dépourvue d’anomalie chromosomique et distribuée dans 150 laboratoires de par le monde.
Cette découverte remet en cause le développement de stratégies thérapeutiques faisant appel aux cellules souches embryonnaires.
Le Quotidien du Médecin 19/01/04