La Commission européenne a dépensé depuis six ans 32 millions d’euros sur le budget européen pour financer des actions d’aide aux maternités et à la procréation choisie en Afrique Subsaharienne, aux Caraïbes et à Madagascar. Sous cette appellation, il s’agit de permettre un plus grand accès à la contraception, aux services de santé maternelle et néonatale et aux soins obstétricaux d’urgence.
La Commission passe par le Fonds National des Nations Unies et s’appuie sur le réseau de la Fédération internationale pour la planification familiale (FIPF). Le directeur de l’agence de coopération de la Commission, Koos Richelle, estime pourtant que "la Commission n’a pas de politique démographique. On se concentre sur l’individu qui a droit à des soins de santé spécifiques".
Au total, la Commission évalue à 21 500 le nombre de professionnels sensibilisés, hors équipes médicales, sur les questions de maternité et de sexualité. Elle a indiqué jeudi 15 octobre 2009 vouloir poursuivre ses actions à partir d’un fonds public de 86 millions d’euros, disponible jusqu’en 2013 et tiré du budget européen.
La Croix (Sébastien Maillard) 16/10/09