Selon une étude menée par des chercheurs autrichiens et publiée le 12 novembre dernier, les souris nourries au maïs génétiquement modifié MON810-NK603 se reproduisent moins bien que celles nourries au maïs non OGM. Prudents dans leur conclusion, les chercheurs du département de médecine vétérinaire de l’université de Vienne appellent à poursuivre ces recherches afin d’en confirmer – ou infirmer – les résultats : “d’autres études devront déterminer si d’autres espèces animales que les souris sont également concernées“. Ils soulignent qu’il s’agit de “résultats provisoires” qui ne peuvent “en aucun cas, être aujourd’hui reportés sur l’être humain“.
Androula Vassiliou, commissaire européenne à la Santé, a demandé que les résultats de cette étude soient évalués par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui considérait, jusqu’à aujourd’hui, que le maïs MON810 ne présentait pas de risque, ni pour la santé humaine et animale, ni pour l’environnement.
Le Monde (Stéphane Foucart) 19/11/08 – Le Quotidien du Médecin 18/11/08 – Le Monde 14/11/08