Alors que la question fait débat en Europe et dans le monde, le ministère de la santé néerlandais a annoncé vendredi qu’il allait « autoriser le développement d’embryons sous de très strictes conditions pour des recherches scientifiques spécifiques », comme « l’infertilité, la reproduction médicalement assistée ou encore les maladies héréditaires ».
Actuellement au Pays Bas, les recherches sont possibles sur les embryons humains surnuméraires (« restants d’une fécondation in vitro ») après l’accord du couple donneur. La loi sera modifiée selon « la politique du ‘non mais…’ sous des conditions strictes » choisi par la ministre de la santé Edith Schippers. Elle a précisé que la « limite des 14 jours » ne serait pas levée (cf. Recherche sur l’embryon : quid de la limite des 14 jours ?, Des chercheurs développent in vitro des embryons humains pendant 13 jours, et réclament l’autorisation d’aller plus loin).
AFP (27/05/2016)